Our Common Future …
Our Common Future
Les deux frères derrière La Fratrie, Karim et Luc Berchiche, créent à quatre mains des sculptures fascinantes de précision et d’évocations qui interrogent l’Homme dans son rapport à l’environnement. Au sommet de la Terre, en 1992, on utilise ce rapport comme base de réflexion et on parle pour la première fois de sustainable development, traduit en français par développement durable. Depuis, l’expression s’est répandue dans le monde entier. Ambitieux, mobilisateurs, fédérateurs, ces mots sonnent comme un slogan politique. En effet, qui ne se soucie pas de l’avenir ?
Notre idée était d’explorer ce qui nous attache au monde à travers la question aujourd’hui lancinante de notre futur commun [ i don’t believe in global warming, being brillant together, sponsored by nobody ].
Nous avons vu dans cette déclaration collective « notre avenir à tous » la recherche obstinée, folle et désespérée d’être aimé.
C’est le sentiment qui lie les personnes entre elles, et c’est universel. L’amour est la grande affaire de l’existence, la seule qui, au dire de STENDHAL, re-passionnne la vie.
Nous avons, avec des fragments d’architectures recomposées, des totems et des dioramas, tenté de représenter la complexité et la pluralité du jeu amoureux, sous toutes ses formes, tous ses genres, de la plus noble, de la plus poétique à la plus grinçante version. [ je t’aime bordel ] ou [ it was all a dream ] envisage l’histoire cruelle d’un amour aveugle, d’une passion non partagée : l’espérance s’approche de la foi. Et bien souvent, écrivait Marcel Proust, un amour n’est que l’association d’une image de jeune fille avec les battements de cœur inséparables d’une attente interminable, vaine et d’un lapin que la demoiselle nous a posé.
[ get lost/save ] me montre des mains de néon d’une apparente fragilité qui s’enlacent et relient deux pans de murs grandeur nature.
Elles fixent la magie, la fugacité mais aussi le bouleversement qu’implique la rencontre amoureuse.
Alors si l’unique mesure de l’amour ne peut être que la démesure, notre pièce en forme de cœur [ beyond the point of reason ] en est la plus parfaite matérialisation. Au commencement était l’émotion – Céline.
Vincent Ruffin n’est pas un peintre. C’est un peintre immense. Son approche virtuose de la couleur ressemble à celle de Peter Doig : alors la couleur n’est plus...
Mes hiboux et autres animaux … deuxième solo show de l’artiste français Denis Polge qui nous présente son inventaire joyeux et tout en subtilité